Je n’en peux plus de ces bouffées de chaleur …

 

Au secours, je ne les supporte plus !

Elles surviennent, insidieusement dans un premier temps, 3 à 4 ans avant les dernières règles, indicateur le plus flagrant d’un début de déséquilibre hormonal qui finira par mener à la ménopause.

C’est une « marque de fabrique » assez constante de la ménopause.
Elles touchent 50 à 80 % des femmes, selon une intensité variable.
Curieusement, chaque femme supporte plus ou moins bien cette gêne, sans qu’il y ait forcément de rapport entre l’intensité et le rapprochement des bouffées.

Que se passe-t-il en vous ?

Votre organisme cherche à s’adapter au nouvel équilibre hormonal.
La mauvaise nouvelle, c’est qu’il a du mal. La bonne, c’est que ces fichues bouffées ne sont pas dangeureuses ni incontournables : les plantes et les huiles essentielles viennent à votre secours.

À quoi servent les bouffées de chaleur ?

À rien, c’est bien là le côté le plus désespérant.
Nul ne connaît très exactement le mécanisme, et c’est d’ailleurs pourquoi personne n’arrive à mettre au point un médicament 100 % efficace.

La théorie actuelle met en avant un dérèglement de l’information.
Pour une raison inconnue, le centre de régulation thermique de la femme recevrait l’ordre de faire baisser au plus vite la température du corps.
Pour y parvenir, le corps mettrait en œuvre les moyens habituels en cas de « surchauffe » (sport par exemple) : transpiration, rougeur au visage, etc. Tout cela pour évacuer du chaud de l’intérieur vers l’extérieur.

Quoi qu’il en soit, et bien qu’elles surviennent à la ménopause, les bouffées de chaleur ne sont pas uniquement dues à la chute des hormones féminines.
Si c’était le cas, les jeunes femmes qui souffrent de carence en œstrogènes s’en plaindraient aussi, or il n’en est rien.
Et toutes les femmes ménopausées en présenteraient, or il n’en est rien non plus.
Il s’agit donc bien « d’autre chose », même si l’incidence hormonale joue un rôle.

Les plantes sont-elles aussi efficaces que le THS ?

Les médecins déplorent que la majorité des études prennent en compte le nombre des bouffées de chaleur mais pas leur intensité.
Or, plusieurs petits « coups de chaud » dans la journée et à minuit passent presque inaperçus, tandis qu’une seule bouffée énorme sur le coup des 23 heures peut vous maintenir éveillée jusqu’à 3 heures du matin.
Ce distinguo est important, car ces désagréments ne cèdent pas toujours, même à de très fortes doses d’hormones (THS classique).

Or, avec un mélange de soja et de yam pris dans les meilleures conditions (traitement hormonal naturel), ça marche !

Les bouffées de chaleur dépendant de plusieurs facteurs, il est nécessaire d’agir sur autant de plans pour en venir à bout. Les repères incontournables :
1) utilisez les plantes et les huiles essentielles anti-bouffées de chaleur ;
2) mangez plus de végétaux riches en phyto-oestrogènes
3) bougez

Simple et efficace : traitement complet aroma, interne et externe.

Avalez 2 gouttes d’HE de fenouil doux, dilué dans du disper et de l’eau, 2 à 3 fois par jour après les repas
+
appliquez sur la peau, sur la zone des surrénales, 2 gouttes pures d’HE de fenouil doux, 3 fois par jour pendant 3 jours
+
Versez dans un bain coulé, à 37°C, 5 gouttes d’HE de cyprès toujours vert + 5 gouttes de menthe poivrée diluées dans 1càc de base pour bain.
Prenez ces bains de préférence le matin ou dans la journée (la menthe est tonifiante).

Lorsque vous sentez venir une bouffée de chaleur, respirez profondément, ouvrez la fenêtre, éventez-vous, buvez frais (de l’eau, une infusion d’hibiscus, un thé glacé …), passez-vous le visage à l’eau fraîche ou utilisez un brumisateur d’eau, bref : trouvez une parade simple et mécanique, de bon sens, pour faire baisser la température.

Supplémentation

Elle peut être juste utile ou totalement indispensable, suivant votre cas personnel.

Supplément Dosage recommandé/jour Pourquoi c’est bien
Oméga 6 (huile d’onagre) 4 X 500 mg pendant 3 mois Anti-inflammato ires naturels
Oméga 3= huile de poissons 2 X l g pendant 3 mois Anti-inflammatoires   naturels.
Magnésium 400 mg en 2 prises non-stop Régulateur nerveux.
Vitamine E naturelle 2 X 400 UI, soit 800 UIpendant 3 mois Une carence augmente les bouffées.
lsoflavones de soja 75 mg pendant l mois Faiblement œstrogéniques.
Probiotiques l gélule ou 1 sachet de poudre le matin à jeu n pendant l mois Indispen sables àl’assimilation des isoflavones.
Zn-Ni-Co (zinc, nickel, cobalt) et Zn-Cu (zinc, cuivre) l ampoule, en alternance, 1 jour sur 2 en cures de2 mois Régulateurs du système neurovégétatif, ils aident à s’adopter à cette « nouvelle vie ».

Source : Danièle Festy, ménopause et huiles essentielles

Dans le traitement général de la ménopause, il faut rajouter une crème à la progestérone naturelle pour contrebalancer les oestrogènes.
Ce que le Docteur John R. Lee, expert mondialement reconnu, en dit :
« Dans le cycle naturel de la femme, la progestérone contrebalance les oestrogènes, si ce n’est pas le cas, on parle de « climat hyperoestrogènique » et qui donne le syndrome prémenstruel.
Lors de la chute de la progestérone c’est l’hypophyse qui prend le relais pour tenter de rétablir l’équilibre, hors cet hypophyse est très proche des centres de l’humeur, de la faim, du sommeil, de la thermorégulation et en relation étroite avec eux, d’où leur perturbation type fringales, trouble du sommeil, et irritabilité (à cela il faut rajouter les bouffées de chaleur). Tous les symptômes du syndrome prémenstruel à la ménopause. »

Les bouffées de chaleur diurnes et sueurs nocturnes sont favorisées par les émotions, le stress, l’alcool, le tabac, le café (voire le thé, lui aussi riche en caféine), une température élevée, une alimentation épicée, les boissons très chaudes, le surpoids, l’exercice physique bien sûr, une atmosphère confinée…
Vous pouvez déjà en limiter l’importance ou même en éviter certaines, simplement en ouvrant la fenêtre, en fuyant les épices fortes, en maîtrisant votre stress.

Si votre IMC (indice demasse corporelle) est supérieur à 30 kg/m2 , mettez tout en œuvre pour perdre du poids. Lentement, mais durablement : surtout, ne faites pas n’importe quoi, ne suivez pas n’importe quel régime miracle.

Contre le stress : techniques de relaxation, sport « cool » ou sport soutenu, longue marche dans la nature, jardinage, danse, vélo… Tout ce qui permet d’évacuer est très important.
D’autant que l’exercice physique régulier renforce le système vasculaire et le centre thermorégulateur.

Certaines bouffées de chaleur sont avant tout dues à un trouble de la circulation du sang.
Si vous avez une nette tendance aux jambes lourdes, aux extrémités froides (maladie de Raynaud), aux hémorroïdes . . . sans doute êtes-vous concernée.
La plante au cœur de vos préoccupations, c’est la sauge (en huile essentielle, en tisane, dans vos plats, …)
Mais d’autres végétaux sont utilisés avec succès contre l’insuffisance veineuse : marronnier d’Inde, cyprès, vigne rouge, hamamélis, petit houx, viburnum . . . en gemmothérapie et en tisanes
Et n’oubliez surtout pas que la meilleure façon de faire circuler le sang, c’est de circuler soi-même.
Sous les pieds, une petite pompe fait remonter le sang comme un boomerang vers le cœur, activant l’ensemble du corps.
Et à chaque pas, ça recommence .
Évidemment, à l’inverse, zéro pas = zéro boomerang. Le sang stagne en bas, les artères et les veines jettent l’éponge, les bouffées de chaleur prennent leurs aises.

Recommandations alimentaires

Limitez café, thé, chocolat, alcool.
Évitez les repas trop copieux, trop lourds, préférez 4 à 6 collations plutôt que 2 gros repas.
Limitez le sel, les épices « dures ».
Limitez les produits laitiers d’origine animale (vache, chèvre . ..), les graisses animales, les plats industriels (présence de xéno­œstrogènes)
• Préférez le lait de soja, les autres « laits végétaux » (amande, châtaigne …), les graines (amandes, noix, noisettes) .
• Consommez du poisson gras (maquereau, saumon, sardine à l’huile …) 3 fois par semaine
• Abusez des végétaux, notamment des choux (brocolis), de l’oignon, du fenouil, du raisin, des agrumes, des pommes, du riz.
• Profitez des aliments qui renferment du bore, un minéral spécial « ménopause » : avocats, noix, noisettes, amandes, fruits secs, légumes secs.
• Consommez chaque jour des aliments renfermant des phyto­œstrogènes. Par ce biais, il est parfaitement possible d’atteindre les « dosages » requis en phyto-œstrogènes, et donc de se passer de gélules. Le soja est intéressant sous toutes ses formes : édamamés (frais ou surgelés), tofu, lait , protéines, tempeh, miso, sauce tamari …
• Accordez une belle place aux légumineuses : on retrouve notre soja, mais aussi les haricots blancs et rouges, les pois chiches, les lentilles . . .
• Mangez chaque jour un petit peu de graines de lin fraîchement moulues, riches en plusieurs substances protectrices : au petit déjeuner dans vos céréales, par exemple, ou dans vos salades aux repas principaux, et dans votre pain.
Vive les graines germées ! Mais pensez surtout à bien les rincer avant de les consommer, impérativement ultra-fraîches
• Buvez en petites quantités du vin rouge, de la bière, du thé . Même le café renferme un peu de phyto-œstrogènes !
Pour avaler suffisamment d’isoflavones dans l’alimentation, il vous faut par exemple 50 g de tofu par jour, ou 3 yaourts au soja, à moins que vous ne préfériez les graines de lin …
Sinon, consommez régulièrement céréales et légumineuses, au moins 2 ou 3 fois par semaine : elles aussi sont riches en phyto-œstrogènes, et nous y sommes plus habituées.
Pour l’assaisonnement, les incontournables de votre placard sont l’huile de colza ou de noix, ainsi que l’huile d’olive.

Aliments riches en phyto-oestrogènes

Graines de soja (édamamés)
Graines de soja à croquer (produit apéritif)
Graines de lin/pain aux graines de lin (ou « multicéréales »)
Graines de sésame
Graines de tournesol
Graines de courge
Lait de soja
Tofu
Tempeh, miso
Farine de soja
Lentilles
Haricots secs
Pois chiches,
houmous Alfalfa (graines germées)
Amandes, noisettes, pistaches, noix, noix de cajou…
Légumes verts et jaunes (courges, courgettes, haricots vertsj pousses de soja)
Ail Abricots secs, dattes, pruneaux

Sources : Danièle Festy, ménopause et huiles essentielles, Dr John R. Lee, Equilibre hormonal et progestérone naturelle, Dr Claude Dalle, jeune à 50 ans, Anne Dufour, Ma bible et la santé nature