La régulation de l’équilibre acide-base, clé de voûte de la santé

L’acidité agit comme une sorte de toxique qui s’accumule dans l’organisme et affecte petit à petit les organes vitaux.
Elle accélère le vieillissement, favorise la surcharge pondérale et les maladies chroniques (le surpoids, les migraines, l’anxiété, ou les douleurs musculaires et articulaires) tout en affectant le moral et le psychisme.

Quels sont les effets d’un équilibre acide-base retrouvé ? la prévention et le traitement des affections chroniques, le renforcement du système immunitaire, l’énergie retrouvée et un sentiment de plénitude.

Quels sont les facteurs d’acidification de l’organisme ? au premier rang, on trouve l’alimentation et les boissons. La majorité des aliments raffinés sont acidifiants et produisent des déchets résiduels qui s’accumulent dans l’organisme et affectent petit à petit les organes vitaux.
Les autres facteurs d’acidification de notre organisme sont : le stress, le surmenage, les troubles du sommeil, les repas pris à la va-vite (et composés en grande partie de sucres raffinés), le tabac et la pollution.

Pour neutraliser les acides, résidus de notre alimentation et des autres facteurs, notre organisme dispose de systèmes tampons.
Une fois ces acides neutralisés par les systèmes tampons, ils seront éliminés par les poumons qui font office de « cheminée » et les reins qui ont une fonction de « poubelle ».
Dans ce cadre, l’exercice physique est très important : le rôle des poumons est capital, de même que celui de la peau (élimination des acides par la transpiration).
Quand les déchets submergent les systèmes tampons et les systèmes d’élimination, nos tissus et cellules baignent alors dans l’acidité.

Les troubles digestifs
La digestion se fait en milieu acide dans l’estomac, dont le rôle est de sécréter cette acidité alors que le pancréas compense cette acidité en sécrétant des substances alcalines.
Il est également établi que l’intestin est un organe de protection immunitaire majeur, chaque portion de ce long tuyau ayant un pH spécifique.  Notre capacité à résister aux maladies est étroitement liée à l’état de notre flore intestinale.  Les bactéries qui composent la flore intestinale ont besoin du pH optimal de la partie du tube digestif où elles se trouvent.
Lorsque notre alimentation est essentiellement acidifiante, nos bactéries protectrices meurent et laissent proliférer des agents pathogènes, tels que les champignons ou les levures.  Cette invasion est à l’origine de troubles chroniques comme les diarrhées, les douleurs et les ballonnements.
L’équilibre acide-base ne peut exister sans un intestin et une flore intestinale en bonne santé.

Avis aux sportifs
La consommation de glucides lents (pain, pâtes, riz) avant, pendant et après la compétition, en dehors de belles performances ponctuelles, crée plus ou moins rapidement une fatigue (céréales acidifiantes). L’organisme du sportif s’acidifie insidieusement. Ce sont des performances à court terme au prix de leur santé à long terme.
Une alimentation alcaline donne une amélioration de l’endurance, une diminution des crampes et douleurs musculaires et réduit le temps de récupération.
Par ailleurs le tissu adipeux libère les acides gras plus rapidement. Les réserves de graisse sont ainsi mieux utilisées pendant l’entrainement et les périodes de repos.

L’alimentation alcalinisante est un des principes de l’équilibre acide-base ; elle s’appuie sur des aliments stars : les fruits et les légumes et des compléments nutritionnels qui reminéralisent et rééquilibrent l’organisme.

Le diagnostic de l’état d’acidose

  • l’examen visuel apporte des arguments orientant vers l’acidose.  Des cheveux secs et ternes, des ongles cassants, des troubles cutanés à type d’irritation ou de sécheresse, des douleurs, un surpoids, de la cellulite, une fragilité dentaire sont des signes évocateurs d’acidité.
  • Des symptômes plaidant en faveur d’une acidose : fatigue, douleur musculaire, tendineuse ou articulaire, difficulté à récupérer après l’effort, tendance aux infections, reflux acide, stress et irritabilité. Une déminéralisation osseuse, de l’ostéoporose.
  • La composition de vos repas : connaître le volume de fruits et légumes dans l’assiette est capital.
  • Des examens biologiques: cholestérol, glycémie, triglycérides, des analyses spécifiques de l’aciditéIl n’est pas nécessaire de présenter tous les symptômes pour diagnostiquer une acidose latente.

Comment mesurer le degré d’acidité ?
Alors que le degré d’acidité du sang reste stable grâce à l’action des systèmes tampons, l’urine peut présenter des fluctuations de pH importantes.
Vous pouvez mesurer vous-même votre niveau d’acidité en utilisant des bandelettes pour pH urinaire vendues en pharmacie.  Cette technique pratiquée sur des échantillons d’urine, est simple et rapide.
Ces mesures doivent être répétées plusieurs fois par jour et plusieurs jours consécutifs.
Cette analyse se fait également en laboratoire sur des urines recueillies pendant 24h.

Si vous suspectez une acidose latente, il faut agir avant de voir apparaître des symptômes plus graves ou la maladie. N’hésitez pas à me contacter, je vous ferai une analyse et un programme personnalisé.
Voici les 5 équilibres nutritionnels importants dont je tiens compte : l’équilibre acide-base, l’équilibre glycémique, l’équilibre des acides gras, l’équilibre des minéraux et l’équilibre hydrique.
A cela il faut rajouter une gestion du stress par des méthodes comme la cohérence cardiaque ou la relaxation.

Article sur le même sujet : Equilibre acide-base : qu’est-ce que l’indice Pral

Un livre pour vous permettre d’approfondir la question et qui contient une liste des indice PRAL des principaux aliments.