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2013Vous reprendrez bien un petit peu de mercure ?
On peut lire partout qu’il est important de manger du poisson gras pour pouvoir bénéficier de ces merveilleux oméga3 bons pour notre cerveau, notre humeur, notre mémoire, notre santé cardio-vasculaire, notre poids, … et j’en passe.
Oui, mais par ailleurs on lit que nos océans sont de plus en plus pollués et que donc les poissons qui y vivent aussi, et qu’ils sont un facteur d’intoxication aux métaux lourds, notamment au mercure, on ne sait plus que penser …
Une équipe de chercheur, dans le cadre d’une étude récente sur les facteurs de risque du diabète de type 2, menée sur de jeunes adultes, se sont rendus compte que paradoxalement c’était les participants dont le mode de vie était le plus sain qui avaient les taux de mercure les plus élevés (alimentation, sport, …).
Mais voilà, cette alimentation saine fait la part belle aux poissons et crustacés, qui représentent notre principale source de contamination alimentaire au mercure.
Comme d’habitude, la situation est en fait plus complexe qu’il n’y parait car l’étude a pointé les interactions avec certains nutriments, notamment le magnésium et les oméga3 présents en bonne quantité dans ces aliments (poissons et crustacés) et qui pourraient contrer les effets toxiques du mercure.
Leur conclusion en est : « l’impact de la consommation de poisson sur la santé reste globalement bon. Mais pour ne pas avaler de mercure en excès, préférez les poissons gras de petite taille : maquereau, sardine ou hareng. Consommez avec parcimonie le saumon et évitez le thon, l’espadon, le requin et tous les gros poissons prédateurs (1). »
Bon appétit !
(1) He K, Xun P, Liu K, Morris S, Reis J, Guallar E. Mercury Exposure in Young Adulthood and Incidence of Diabetes Later in Life: The CARDIA trace element study. Diabetes Care. 2013 Feb 19
Source : alternatif bien-être, juillet 2013.