La chimie de notre cerveau – les 4 filtres de la bonne humeur

Si on mange pour des raisons « émotionnelles », de manière incontrôlable, il faut faire le bilan des quatre neurotransmetteurs qui déterminent nos humeurs, et qui sont :

•    Les catécholamines ou « cats » (dopamine, adrénaline, noradrénaline), nos stimulants naturels qui nous donnent de l’énergie et nous permettent de nous concentrer.
•    Le GABBA (ou acide gamma-amino-butyrique), notre sédatif naturel, qui nous calme et nous apaise.
•    les endorphines, nos analgésiques naturels, qui apaisent nos douleurs morales et physiques et nous rendent joyeux.
•    La sérotonine, notre antidépresseur naturel, qui stabilise nos humeurs, notre sommeil, et nous fait penser « positivement ».

Quand nous avons assez de chacune de ces 4 substances, nos émotions sont stables, mesurées, et justifiées. Nous sommes tristes quand un malheur nous arrive, en colère face aux vraies injustices ou épuisés lorsque nous manquons de sommeil.

En revanche dès que l’un de ces neurotransmetteurs vient à manquer, on peut être sujet à des « pseudo émotions » : on se met dans des colères noires pour de petites choses, on pleure en regardant des sitcoms, on est découragé ou distrait par la moindre mauvaise nouvelle…
Ces fausses humeurs peuvent être aussi douloureuses et difficiles à vivre que les vraies, celles qui sont déclenchées par les évènements de la vie.

Les carences en neurotransmetteurs peuvent aussi nous conduire à manger trop. Chez certains d’entre nous, la nourriture, en particulier les sucres et les féculents, agissent comme des drogues en modifiant notre chimie cérébrale et en provoquant ainsi un sentiment passager de calme, d’énergie ou de bien-être.
Agissant comme des drogues, ces aliments peuvent en fin de compte provoquer les mêmes dépendances.

Dès lors, notre humeur et notre stabilité émotionnelle se mettent à dépendre de ce que nous mangeons. Et plus nous recourons à ces nourritures-drogues, plus nous affaiblissons la biochimie de notre cerveau et aggravons notre dépendance.

C’est pourquoi substituer à ces aliments des compléments alimentaires d’acides aminés peut avoir des effets immédiats et spectaculaires.